N'GDSA ET SANTE DE NOS ABEILLES

NOUVEAU : Lancement de l'OMAA Hauts-de-France

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CONTACTS :

- OMAA Hauts-de-France : 03 62 02 08 02

- OMAA Ile-de-France : 01 86 86 00 25

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Quelques questions fréquemment posées sur OMAA :

Dois-je n’appeler OMAA qu’en cas de mort de mes colonies ?

Non – Vous pouvez appeler le numéro OMAA pour tout évènement de santé : comportement anormal de vos abeilles, anomalie du couvain, dépopulation inexpliquée de vos colonies.

Suis-je limité en nombre d’appels possibles à OMAA ?

Non – Vous pouvez appeler OMAA et échanger avec le vétérinaire apicole de garde chaque fois que vous observez un évènement de santé. En revanche le nombre de visites au rucher prises en charge est limité (à une visite par an si vous possédez moins de 50 ruches, deux si vous avez entre 50 et 200 ruches et trois au-delà).

Dois-je toujours appeler la DDPP de mon Département en cas de maladie règlementée ou de suspicion d’intoxication ?

Non – La procédure de signalement à la DDPP (services vétérinaires de l’Etat) qui existe en cas de maladie règlementée (Loque américaine) ou de mortalité massive avec suspicion d’intoxication sera gérée par OMAA directement.

Dois-je être en règle pour pouvoir appeler OMAA ?

Non – Vous pouvez appeler OMAA quelque soit votre situation et vos pratiques apicoles. Le dispositif est géré par des vétérinaires qui sont là pour vous conseiller. En revanche si des analyses doivent être réalisées, elles ne pourront être prises en charge par le dispositif que si vous êtes en règle, c’est-à-dire que vous déclarez vos ruches et que vous utilisez des traitements anti varroa autorisés.

 

Le Nouveau Groupement de Défense Sanitaire Apicole de l'Aisne (N'GDSA)

Plaquette N'GDSA 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR NOUS REJOINDRE : Télécharger ici le bulletin d'adhésion 2024

 

Relever les signes cliniques en cas d'affaiblissement et de mortalité

Lorsque vous constatez l'affaiblissement d'une de vos colonies, n'attendez pas pour agir : des mesures peuvent être prises pour protéger vos abeilles !

Relevez tous les signes cliniques, et appelez votre OMAA régional.

 

En cas de mortalité, il est également important de s'interroger sur les causes de la perte de la colonie. N'attendez pas pour ouvrir la ruche, et cherchez à observer les points suivants :

- aspect général de la ruche (extérieur et à l'ouverture)

- abeilles mortes : en tas ? Dispersées ? Sur les rayons ? Ont-elles une anatomie normale ? Depuis combien de temps sont-elles mortes ?

- abeilles mortes dans les alvéoles : tête la première elles sont mortes de faim, tête qui émerge de l'alvéole la langue tirée : c'est la varroose.

- aspect du couvain ? Anomalies ? Suspicion de loque ?

- état des réserves de miel et de pollen ?

 

Demandez-vous :

A quand remonte votre dernière visite ?

Avez-vous noté vos observations au fil de la saison ?

Est-ce que la colonie était forte ou faible ? Suivait-elle la dynamique attendue pour la saison ? Que lui est-il arrivé au cours de l'année ?

Quels traitements et moyens de lutte contre la varroose aviez-vous mis en place ?

Les candis ont-ils étaient consommés, renouvelés (pour les mortalités en période hivernale) ?

Quel a été le niveau de prédation par les frelons asiatiques l'été et l'automne dernier ?

Tous ces éléments sont à prendre en considération. Vous pouvez nous les transmettre, ainsi que votre registre d'élevage, pour en discuter.

Causes les plus fréquentes de mortalité hivernale : le plus souvent, elles sont liées à la varroose. Elles sont aussi fréquemment la conséquence d'un affaiblissement antérieur des colonies (ex prédation par les frelons lorsqu'elles devaient constituer des réserves, et élever les abeilles d'hiver).

 

Prenez des photos de vos observations, puis éliminez les cadres et les abeilles mortes pour ne pas propager de pathogènes (contactez l'OMAA avant en cas de suspicion de maladie réglementée ou d'intoxication).

Retirez la ruche du rucher, la gratter, la chauffer (noircir) avec un chalumeau, etc, avant de la remettre en service quand cela est possible (surtout pas en cas de suspicion de loque).

 

Les maladies et les parasites à déclaration obligatoire :

- la loque américaine (très contagieuse et qui produit des spores qui peuvent vivre 80 ans)

- Aethina tumida

- Tropilaelaps

Aethina et tropilaelaps ne sont actuellement pas présents sur le territoire métropolitain français, mais il est important d'apprendre à identifier leur présence.

Toute suspicion doit immédiatement être déclarée auprès de la DDPP dont relève votre rucher.

 

Que faire en cas de mortalité massive aigüe d’abeilles ET de suspicion d’intoxication ? (constatées en toutes saisons)

Une colonie est considérée comme victime de mortalité massive aigüe d’abeilles lorsque, brutalement et sur une période inférieure à 15 jours, une des caractéristiques suivantes est vérifiée :

- des abeilles adultes sont retrouvées mortes ou moribondes sous forme d’un tapis devant ou dans la ruche (volume d’abeilles touchées supérieur à un litre)

- la colonie est victime de dépopulation (hors essaimage) : c’est à dire qu’il y a disparition d’une grande partie des abeilles adultes avec présence dans la ruche d’une population très réduite d’abeilles avec présence de couvain, de réserves de miel et de pollen en quantité.

Un rucher est considéré comme atteint d’une mortalité massive aiguë lorsque, brutalement et sur une période inférieure à 15 jours au moins 20% des colonies ou au moins 1 colonie lorsque le rucher en compte 2 à 5 et 2 lorsqu’il en compte 6 à 10 sont atteintes de mortalité massive aiguë.


Rq : Les mortalités constatées en fin d’hiver ne sont pas à considérer comme des phénomènes de mortalité aiguë s’il n’est pas possible de les positionner dans une période précise permettant de définir leur caractère aigu, c’est-à-dire des troubles brutaux apparus en moins de 15 jours.

 

Si un apiculteur observe une mortalité massive de ses abeilles sur l’un ses ruchers, il doit contacter les services de l’État afin que des prélèvements soient effectués le plus rapidement possible.

Les matières actives se dégradent très vite en 24 heures sous l’effet de la lumière et éventuellement de la pluie.

Il est donc absolument nécessaire de réagir très vite pour procéder aux prélèvements des matrices de la colonie intoxiquée : abeilles mortes très fraîches et couvain, ainsi que pain d’abeille et nectar/miel.

Dans le même temps une enquête et des prélèvements devront être faits sur les cultures en fleurs en vue de réaliser des analyses.

 

Pour toute suspicion de maladie à déclaration obligatoire, d'intoxications, et les mortalité massive aigüe d’abeilles, contactez immédiatement votre OMAA :

- OMAA Hauts-de-France : 03 62 02 08 02

- OMAA Ile-de-France : 01 86 86 00 25

Les analyses sont à la charge de l’État.

 

Précédemment, c'était les DDPP qui étaient compétentes pour intervenir et effectuer des prélèvements. Au cas où nous laissons les coordonnées ci-après :

- pour le département de l'Aisne : 03 64 54 61 00 - ddpp@aisne.gouv.fr

- pour le département de la Marne : 03 26 68 62 01 - ddetspp@marne.gouv.fr

- pour le département de l'Oise : 03 44 06 21 60 - ddpp@oise.gouv.fr

Coordonnées de toutes les DDPP ici.


Il est recommandé aux apiculteurs de conserver au congélateur des échantillons des prélèvements réalisés, en cas de contestation ou de contre-analyse, et de prendre des photos du rucher intoxiqué.

Nous vous conseillons également d’informer votre structure apicole et le SNA.

 

Documentation apicole et sanitaire

Site internet du Syndicat National d'Apiculture (SNA) : informations et actualités apicoles (recherches, pesticides, parasites de la ruche, frelons asiatiques,...)

Site internet de la FNOSAD : fiches pratiques sur les maladies des abeilles

Frelons asiatiques : Voir notre dossier

Guide varroa et varroose : à télécharger sur le site de la FNOSAD

 

Aethina Tumida, le petit coléoptère de la ruche :

Aethina tumida minLe Syndicat apicole du sud de l'Aisne a organisé le 1er juin 2019 une conférence sur Aethina tumida, avec le Dr Colonval.

A consulter ici :

- Compte rendu de la conference du 1er juin 2019

- Diaporama projeté pendant la conférence

- Brochure d'information du Ministère

 

 

Fleurissement et plantes mellifères

Liste des plantes attractives pour les abeilles (source site web du Ministère de l'agriculture et de l'alimentation)

Prairies et jachères fleuries (fiche Espace public, source PNR Vallée de la Haute Chevreuse)

Actions et pétitions

 

Soutenez les campagnes de Pollinis :

Logo pollinis

 

 

POLLINIS est une ONG indépendante, financée exclusivement par les dons des citoyens, qui agit pour la protection des abeilles domestiques et sauvages, et pour une agriculture qui respecte tous les pollinisateurs. Fondée en 2012 par quelques citoyens engagés et bénévoles, l’association rassemble aujourd’hui plus d’1,3 million de sympathisants à travers l’Europe et plus de 20 000 donateurs qui garantissent son indépendance absolue.

 

Appel à la résistance pour l'interdiction de tous les pesticides :

Nous voulons des coquelicots

Manifeste, pétition, évènements et actions sur le site web Nous voulons des coquelicots